PAFED redonne espoir à 40 filles mères des communes de Tchaoudjo 2 et Tchamba 1
Au Togo, les grossesses précoces et les mariages d’enfants continuent de priver des milliers de filles de leur droit à l’éducation et à une vie digne. Face à cette réalité, l’ONG PAFED, à travers le projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par ASDI à travers Plan International, a accompagné 40 jeunes filles mères dans les communes de Tchaoudjo 2 et Tchamba 1 afin de favoriser leur réinsertion scolaire et professionnelle. Ces jeunes femmes, souvent stigmatisées et isolées après une grossesse précoce, ont bénéficié d’un appui global : formations en santé sexuelle et reproductive, soutien psychologique, kits d’hygiène, mais aussi financement de leurs activités génératrices de revenus (AGR) ou dotation en équipements pour lancer un métier. Parmi elles, 21 filles ont signé des contrats d’apprentissage et reçu du matériel professionnel, tandis que les autres ont bénéficié d’un appui financier pour démarrer leurs activités génératrices de revenus. « J’avais terminé mon apprentissage, mais je n’avais pas pu participer à l’examen cette année car mon contrat n’avait pas encore été payé. Je me sentais découragée et impuissante, et parfois je pleurais seule en pensant à mon avenir et à celui de mes enfants. Le jour où mon contrat a été enfin signé grâce au projet, j’ai versé des larmes de joie. En plus, j’ai reçu une machine qui me permettra de poursuivre mon activité. Aujourd’hui, je suis remplie d’espoir et de confiance : l’année prochaine, je pourrai passer mon examen et obtenir ma certification. Cela me donne la force de continuer, de devenir autonome, et d’offrir à mon enfant un avenir plus stable et sécurisé », confie une apprentie couturière bénéficiaire du projet à Lama-Tessi, commune de Tchaoudjo 2. « Le don que j’ai reçu de l’ONG PAFED a été pour moi une immense surprise, presque un miracle : mon contrat d’apprentissage a été payé et on m’a offert une machine à coudre. Cette machine à coudre est pour moi bien plus qu’un outil de travail : c’est un héritage, un trésor, une chance de réécrire mon histoire. Je vous promets que je ne retomberai plus dans les mêmes erreurs. Je vais travailler dur, réussir ma vie et honorer cet appui précieux qui a redonné un sens à mon avenir.», ajoute une autre bénéficiaire à Tchamba 1. Pour PAFED, cette initiative vise à transformer la vulnérabilité en force et à redonner aux filles mères autonomie, dignité et perspectives d’avenir. Cette action démontre que la lutte contre les violences de genre passe aussi par la réinsertion sociale et économique des survivantes, pour qu’aucune fille ne soit laissée pour compte.










