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PAFED redonne espoir à 40 filles mères des communes de Tchaoudjo 2 et Tchamba 1

Au Togo, les grossesses précoces et les mariages d’enfants continuent de priver des milliers de filles de leur droit à l’éducation et à une vie digne. Face à cette réalité, l’ONG PAFED, à travers le projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par ASDI à travers Plan International, a accompagné 40 jeunes filles mères dans les communes de Tchaoudjo 2 et Tchamba 1 afin de favoriser leur réinsertion scolaire et professionnelle. Ces jeunes femmes, souvent stigmatisées et isolées après une grossesse précoce, ont bénéficié d’un appui global : formations en santé sexuelle et reproductive, soutien psychologique, kits d’hygiène, mais aussi financement de leurs activités génératrices de revenus (AGR) ou dotation en équipements pour lancer un métier. Parmi elles, 21 filles ont signé des contrats d’apprentissage et reçu du matériel professionnel, tandis que les autres ont bénéficié d’un appui financier pour démarrer leurs activités génératrices de revenus. « J’avais terminé mon apprentissage, mais je n’avais pas pu participer à l’examen cette année car mon contrat n’avait pas encore été payé. Je me sentais découragée et impuissante, et parfois je pleurais seule en pensant à mon avenir et à celui de mes enfants. Le jour où mon contrat a été enfin signé grâce au projet, j’ai versé des larmes de joie. En plus, j’ai reçu une machine qui me permettra de poursuivre mon activité. Aujourd’hui, je suis remplie d’espoir et de confiance : l’année prochaine, je pourrai passer mon examen et obtenir ma certification. Cela me donne la force de continuer, de devenir autonome, et d’offrir à mon enfant un avenir plus stable et sécurisé », confie une apprentie couturière bénéficiaire du projet à Lama-Tessi, commune de Tchaoudjo 2. « Le don que j’ai reçu de l’ONG PAFED a été pour moi une immense surprise, presque un miracle : mon contrat d’apprentissage a été payé et on m’a offert une machine à coudre. Cette machine à coudre est pour moi bien plus qu’un outil de travail : c’est un héritage, un trésor, une chance de réécrire mon histoire. Je vous promets que je ne retomberai plus dans les mêmes erreurs. Je vais travailler dur, réussir ma vie et honorer cet appui précieux qui a redonné un sens à mon avenir.», ajoute une autre bénéficiaire à Tchamba 1. Pour PAFED, cette initiative vise à transformer la vulnérabilité en force et à redonner aux filles mères autonomie, dignité et perspectives d’avenir. Cette action démontre que la lutte contre les violences de genre passe aussi par la réinsertion sociale et économique des survivantes, pour qu’aucune fille ne soit laissée pour compte.

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Le RESODERC valide son Plan Stratégique 2026–2030 à Sokodé

Le Réseau des Organisations de Développement de la Région Centrale (RESODERC) a tenu, le 20 septembre 2025, dans la salle de réunion de la Direction Régionale du Travail et des Lois Sociales à Sokodé, son atelier de validation du Plan Stratégique 2026–2030. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par l’Agence Suédoise de Développement International (ASDI) à travers Plan International Suède, et mis en œuvre par l’ONG PAFED en partenariat avec Plan International Togo. La rencontre a mobilisé 22 participants, dont 3 femmes, représentant les organisations membres du réseau venus des cinq préfectures de la région centrale. Étaient également présents un représentant de la mairie et un représentant de URBIS Foundation Togo. Au nom du Maire de Tchaoudjo 1, le Chargé de planification a salué la qualité du travail accompli par les consultants et remercié les participants pour leurs contributions qui ont permis d’enrichir le document stratégique. Il a également adressé ses remerciements à PAFED et Plan International Togo pour l’appui technique et financier apporté dans ce processus. Dans son témoignage, le Directeur Exécutif du RESODERC a affirmé : « Cet atelier de validation nous a permis de passer en revue tous les points saillants du document. Les échanges approfondis ont contribué à améliorer considérablement le Plan Stratégique. Les réactions des participants montrent une réelle volonté des membres de disposer non seulement d’un plan stratégique, mais surtout d’un plan qui reflète véritablement la situation du RESODERC et qui servira d’outil de pilotage pour les prochaines années. » La Trésorière du Conseil d’Administration du RESODERC, pour sa part, a déclaré : « Nous remercions tous les acteurs qui ont contribué à la réussite de cette importante rencontre. Leur engagement a permis de doter le RESODERC d’un document stratégique de grande valeur, qui guidera les actions du réseau et renforcera son rôle au service du développement local et régional. » La validation de ce Plan Stratégique marque ainsi une étape décisive pour le RESODERC dans la consolidation de sa mission de fédération, de coordination et d’appui au développement local au service des communautés de la région centrale.

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De la souffrance à l’espoir : le combat pour les filles mères

Redonner la joie de vivre, restaurer la dignité et offrir un avenir meilleur aux filles mères vulnérables : telle est la mission que s’est fixée le projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par l’Agence Suédoise de Développement International (ASDI) à travers Plan International Suède. Dans sa phase d’extension, ce projet a fait de l’accompagnement des filles mères une priorité, en mettant en place une approche holistique et inclusive. L’objectif est clair : offrir un soutien complet, combinant l’appui aux activités génératrices de revenus, l’orientation vers l’insertion professionnelle, un suivi psychologique adapté et le développement de compétences essentielles à leur autonomie. Dans ce cadre, un processus d’identification rigoureux a été conduit afin de recenser quarante filles mères vulnérables, soit vingt dans la commune de Tchaoudjo 2 et vingt dans celle de Tchamba 1. La sélection s’est faite sur la base de critères précis de vulnérabilité, garantissant que l’aide parvienne aux jeunes mères les plus exposées et dans le besoin. À l’issue de cette identification, il a été jugé primordial d’organiser une séance pour présenter les résultats des évaluations réalisées à partir de la grille de vulnérabilité, délibérer sur les fiches soumises et valider la liste finale des bénéficiaires. C’est dans cette logique que deux rencontres ont eu lieu le 14 août 2025, respectivement au Centre de spectacles et de loisirs de Tchamba et à la salle de réunion de la commune de Tchaoudjo 2. Ces moments d’échanges ont rassemblé des autorités locales, des leaders communautaires, des bénéficiaires et de leurs parents. Au total, 40 personnes, dont 7 femmes et 16 jeunes filles mères, ont pris part à la séance de Tchamba, et 43 personnes, dont 11 femmes et 20 jeunes filles mères dont une fille en situation de handicap, ont participé à celle de Tchaoudjo 2. Ces rencontres ont permis de présenter aux participants le processus d’identification et les différentes activités prévues avec les filles mères, tout en insistant sur l’importance d’une utilisation efficiente des fonds qui leur seront octroyés pour réaliser leurs projets de vie. Un moment particulièrement marquant fut le témoignage d’une accompagnatrice, sœur d’une bénéficiaire à Tchamba, qui, avec émotion, déclara : « Ma petite sœur est tellement émue qu’elle ne peut même pas s’exprimer. Elle n’a jamais imaginé qu’un jour elle bénéficierait d’un tel soutien. Lorsqu’elle est tombée enceinte, elle a traversé des épreuves terribles : les bastonnades de son conjoint, le rejet, l’abandon, jusqu’à aujourd’hui, c’est elle seule qui assume l’éducation, la santé et l’alimentation de son enfant. Aujourd’hui, Plan International a pensé à ces filles qui élèvent seules leurs enfants dans la souffrance et a décidé de les accompagner. Elle n’a que des mots de gratitude et prie Dieu de vous le rendre au centuple » Le père d’une fille bénéficiaire témoigna à Tchamba également : « Ce projet est arrivé comme une véritable lumière dans notre vie. Ma fille s’est mariée, mais malheureusement son foyer n’a pas tenu. Son mari l’a renvoyé avec trois enfants, et nous sommes même allés au tribunal. Depuis, elle vit avec moi et avec mes faibles moyens, je me bats chaque jour pour subvenir à ses besoins et à ceux de ses enfants. Ne pouvant pas la laisser sans activité, j’ai pris la décision de l’inscrire dans un apprentissage. Mais mes moyens étant très limités, je n’ai pas pu payer les frais du contrat. Cela lui causait beaucoup de difficultés avec sa patronne, et parfois, découragée, elle ne pouvait même plus se rendre à l’atelier. Aujourd’hui, grâce à ce projet, je ressens une immense joie et un grand soulagement de voir ma fille soutenue. Parmi tant de filles qui vivent cette même souffrance, le fait que ma fille ait été choisie est pour moi une grâce. Je remercie du fond du cœur Plan International Togo et PAFED pour cette initiative qui redonne de l’espoir à nos enfants et à leurs familles. » Une bénéficiaire à Lama-Tessi dans la commune de Tchaoudjo 2 affirma ; « Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à PAFED et à Plan International Togo pour avoir pensé à nous à travers cette initiative. Je suis convaincu que cet appui contribuera à améliorer nos conditions de vie ainsi que celles de nos enfants. J’invite tous les bénéficiaires à s’engager pleinement afin d’assurer la réussite de ce projet, pour qu’il puisse ensuite profiter à d’autres personnes dans le besoin ».

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Empower : des leaders communautaires et religieux renforcés pour lutter contre les violences basées sur le genre à Tchaoudjo et à Tchamba

Du 5 au 8 août à Tchaoudjo, puis du 11 au 14 août 2025 à Tchamba, l’ONG PAFED a organisé une série d’ateliers de formation à l’endroit des leaders communautaires, religieux et membres des MCPE. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par ASDI à travers Plan International Suède et Plan International Togo. Ces sessions de formation, regroupant 76 participants dont 20 femmes. Dans Tchaoudjo, elle a touché 38 participants dont 13 femmes et à Tchamba 38 dont 7 femmes. Elles visaient à outiller les leaders communautaires, religieux et membres des MCPE afin de renforcer leur rôle dans la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Cette diversité de profils a favorisé un dialogue riche et inclusif autour des défis et solutions locales pour la prévention des violences basées sur le genre (VBG). Le programme Empower met l’accent sur la protection transformatrice, une approche qui engage hommes, femmes, jeunes et enfants dans la promotion de l’égalité des chances et le refus des violences. Les participants ont été formés entre autres sur : L’influence des leaders traditionnels et religieux dans la prévention des violences ; Les rôles et responsabilités des leaders communautaires et des MCPE ; La communication avec les enfants et les familles ; La compréhension des normes sociales et de genre favorisant les violences ; L’élaboration de plans d’action communautaires de sensibilisation et de prévention. Les participants se sont engagés à mettre en œuvre les plans conçus, avec l’appui technique de PAFED. Ces actions devraient contribuer à créer des environnements communautaires plus sûrs et plus équitables dans les préfectures de Tchaoudjo et Tchamba. À l’issue de ces échanges, chaque groupe a conçu un plan d’action adapté à sa communauté pour promouvoir l’égalité et protéger les enfants. Des témoignages de changement « Après cette formation, j’ai compris qu’il faut instaurer un dialogue dans nos familles. Moi-même, je criais souvent sur mes enfants. Aujourd’hui, je sais qu’il faut créer un climat de confiance. Même dans nos communautés, nous devons agir face aux violences. » (Leader religieux de Wassarabo) « Trop souvent, nous laissons passer des actes graves sans réagir. À présent, nous savons que nous devons sensibiliser et agir. » (Femme leader de Kouloundè) « Certains pensent que ces formations rendent les enfants insoumis, mais c’est tout le contraire. Elles ouvrent nos yeux et nous donnent des outils pour protéger efficacement nos enfants. » (Chef de quartier de Kossobio) Des actions concrètes déjà visibles Au-delà des discours, les participants ont déjà démontré leur engagement : Dans un canton, les membres d’un MCPE sont intervenus pour empêcher un mariage précoce forcé, permettant à une jeune fille peulh de terminer son apprentissage. Ailleurs, les leaders ont reconnu la difficulté de dénoncer les cas de viol, souvent perçus comme une source de malheur pour la famille. La formation leur a permis de comprendre que « garder le silence, c’est être complice ». Ces ateliers marquent une étape importante dans la construction de communautés plus sûres et équitables. Les participants repartent désormais conscients de leur pouvoir d’influence et de leur responsabilité dans la protection des enfants et des jeunes filles. « Nous savons désormais que le silence rend complice du coupable. Au retour, notre devoir sera de sensibiliser nos communautés et de mener des actions concrètes pour changer les mentalités et réduire les violences », a confié un participant.

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PAFED valide sa politique de sauvegarde des enfants et des jeunes

Le 23 août 2025, l’ONG PAFED a organisé dans la salle de réunion de la Direction Régionale de l’Action Sociale, un atelier de validation de sa politique de sauvegarde des enfants et jeunes. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du renforcement organisationnel que le projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par l’ASDI à travers Plan Suède et mis en œuvre en partenariat avec Plan International Togo a engagé pour consolider les pratiques de gouvernance et de protection de l’ONG PAFED. Au total, 19 participants, dont 6 femmes, 3 filles, 1 garçon et 1 femme en situation de handicap ont pris part à cette rencontre. Parmi eux figuraient le personnel et les membres du Conseil d’Administration de PAFED, des organisations d’enfants et de jeunes, des mécanismes communautaires de protection de l’enfant, la chefferie traditionnelle, l’action sociale ainsi et les groupements de femmes. La politique de sauvegarde, initialement élaborée en 2023, a été revue afin d’intégrer les nouveaux standards internationaux en matière de protection. Elle renforce notamment les dispositions liées à la prévention du harcèlement, de l’exploitation et des abus sexuels (PHEAS), mais aussi d’autres principes essentiels tels que la non-discrimination, la prise en compte de la diversité, du handicap et du jardin d’enfants, la participation active des enfants et des jeunes, et la responsabilité partagée de tous les acteurs impliqués. Elle accorde également une place particulière à la protection des femmes, considérées comme une cible prioritaire dans les interventions de PAFED. Conduit par une personne ressource, le processus a permis de présenter un draft de la politique qui a été validé par l’ensemble des parties prenantes. Cette étape constitue une avancée significative dans l’engagement de PAFED à créer un environnement sûr et protecteur pour les enfants, les jeunes et les femmes, et à garantir la durabilité de ses interventions. A la fin de l’atelier, une fille membre de Youth Panel témoigne : « Je suis très contente d’avoir participé à cette rencontre. En tant que jeune, je me sens davantage protégée, car cette politique prend en compte nos réalités et nos préoccupations. Cela montre que PAFED et ses partenaires veulent vraiment assurer notre sécurité et notre bien-être. » Une Conseillère du CA de PAFED témoigne également : « Cette validation est un pas décisif. Avec cette politique, nous avons désormais un cadre clair pour protéger nos enfants et nos jeunes contre toutes formes d’abus. Je salue l’engagement de PAFED qui place la sauvegarde au cœur de ses actions ».

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Plan International Togo et RESODERC mutualisent leurs efforts pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive et la lutte contre les violences basées sur le genre chez les enfants et jeunes

Dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », mis en œuvre avec l’appui financier de l’Agence Suédoise de Développement International (ASDI) à travers Plan International Suède, un atelier de concertation a réuni le 24 juin 2025 à Sokodé, les représentants du Réseau des Organisations de Développement de la Région Centrale (RESODERC), de PAFED et de Plan International Togo. Cet atelier a réuni 39 participants, dont 12 femmes, représentant les organisations membres du RESODERC, Plan International Togo et l’ONG PAFED, partenaire de mise en œuvre dans la région. Il visait à renforcer les capacités du RESODERC afin de soutenir la vulgarisation des actions du projet et de mieux coordonner les interventions des OSC dans la Région Centrale, en faveur d’une protection plus efficace des enfants et d’une lutte accrue contre les violences basées sur le genre (VBG). L’atelier a été marqué par des échanges riches et constructifs. Le projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo» a été présenté en détail, mettant en lumière ses résultats, ses défis, et les approches méthodologiques utilisées.  Le RESODERC a également présenté sa structure, ses réalisations et ses priorités, suscitant un grand intérêt de la part de l’équipe de coordination du projet à Plan International Togo. Parmi les points saillants discutés figurent le processus de Développement des Capacités Organisationnelles (DCO), les mécanismes communautaires de protection, les violences économiques et morales souvent invisibles, ainsi que la nécessité pour les OSC de diversifier leurs sources de financement face à la rareté croissante des fonds disponibles. Les témoignages recueillis ont mis en lumière l’impact positif de cette rencontre : « Nous remercions sincèrement Plan International Togo qui nous a permis de mieux comprendre nos faiblesses. Et lorsque l’on connaît ses faiblesses, on sait comment agir pour les corriger. Merci d’avoir été proches de nous, de ne pas être restés en retrait. Vous êtes venus nous aider à nous relever, à reprendre confiance. Nous étions en difficulté, et vous avez été un appui réel. Merci infiniment, et que cette collaboration continue jusqu’à voir le RESODERC debout, solide et structuré. », propos de la Présidente de AFDM Tchamba ; « Je prends la parole pour adresser mes sincères remerciements à Plan International Togo. Cet atelier nous a permis de prendre conscience de nos faiblesses et d’engager une dynamique de relèvement pour le réseau. J’ai aussi beaucoup apprécié l’implication de PAFED dans la mise en œuvre du projet. Pour les petites associations et ONG, cette collaboration sera une occasion précieuse de se connecter à Plan International Togo et de voir comment nous pouvons rassembler d’autres structures autour du RESODERC. Encore une fois, merci pour cette belle opportunité », témoignage de la Directrice Exécutive de l’ONG TAMADE. L’atelier s’est achevé sur une note d’espoir et de détermination, avec l’engagement de toutes les parties à poursuivre et consolider cette dynamique de collaboration, en faveur d’une société civile plus forte et plus résiliente, capable d’assurer une meilleure protection des enfants et des jeunes au Togo.

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Les bonnes pratiques du projet « Renforcement de la Société Civile pour la Lutte contre les Violences de Genre au Togo » capitalisées lors d’un atelier d’apprentissage

Le 17 juin 2025, l’ONG PAFED a organisé un atelier d’apprentissage et de capitalisation des acquis du projet « Renforcement de la Société Civile pour la Lutte contre les Violences de Genre au Togo ». Cet atelier avait pour objectif de documenter les bonnes pratiques, les leçons apprises et les innovations issues de la mise en œuvre du projet, qui ont permis d’obtenir des résultats concrets et satisfaisants. Au total, 24 participants dont 7 femmes et une personne en situation de handicap ont pris part à cette rencontre. Les études de cas ont été présentées par les organisations partenaires de mise en œuvre du projet, à savoir : PAFED, Défi et Développement, CREUSET Togo et FAWE Togo. Chacune de ces structures a partagé une expérience concrète de terrain, mettant en avant des pratiques prometteuses, des innovations et des leçons utiles pour d’éventuelles réplicabilités. Les thématiques abordées étaient les suivantes : Le développement des capacités organisationnelles (DCO) : PAFED a présenté le processus depuis le diagnostic participatif jusqu’à la mise en œuvre des plans de développement organisationnel. La mise en œuvre des recommandations issues de l’analyse de l’espace civique : CREUSET Togo a partagé son expérience de formation des leaders communautaires pour favoriser l’engagement des filles et des jeunes femmes dans la vie publique. L’étude a mis en lumière une évolution notable des perceptions autour du leadership féminin dans les communautés ciblées. L’organisation de forums multisectoriels : Défi et Développement a exposé les initiatives menées avec les DRE/IESG et les CRM/CPM pour assurer la pérennisation des acquis du projet, notamment dans les domaines de l’éducation et de l’apprentissage professionnel. L’étude a aussi mis en évidence les engagements pris par les parties prenantes pour maintenir les efforts au-delà du projet. La réinsertion scolaire et professionnelle des enfants et jeunes vulnérables : FAWE Togo a illustré les stratégies d’accompagnement mises en œuvre, les partenariats mobilisés, ainsi que les impacts concrets sur les bénéficiaires. À la suite de chaque présentation, des échanges interactifs ont permis aux participants de poser des questions, de formuler des recommandations. Ces discussions ont enrichi les contenus et renforcé leur valeur comme outils de capitalisation. Les études de cas ainsi consolidées sont désormais considérées comme des références pouvant être adaptées ou reproduites par Plan International Togo et ses partenaires dans d’autres contextes. A l’issu de l’atelier, le point focal des activités de Plan International Togo à la Direction Régionale de l’Éducation a déclaré : « J’ai participé à cet atelier d’apprentissage et je dois avouer que la préparation de cet atelier n’a pas été facile. Le travail présenté était d’une grande qualité, très approfondi, digne d’un travail de consultant. Je tire chapeau à toutes les équipes qui se sont investies pour que ces présentations soient faites. Nous allons continuer par travailler pour que ces études de cas soient valorisées afin qu’elles puissent être diffusées ailleurs, et pourquoi pas, inciter des personnes d’autres pays à venir au Togo, dans nos localités, pour s’imprégner des résultats obtenus sur le terrain. Encore une fois, je remercie toute l’équipe pour son engagement tout au long de ce projet. » La secrétaire-caissière de l’ONG PAFED a également partagé ceci : « C’est la première fois que je participe à une telle activité, et j’ai énormément appris sur l’apprentissage. J’entendais parler, mais je n’avais aucune notion concrète là-dessus. Je remercie sincèrement les chargés de suivi et les animateurs du projet qui se sont investis pour que ces présentations aient lieu. Un grand merci également au Directeur du projet pour tout ce qu’il fait en faveur de la protection des enfants, notamment pour les fonds additionnels qu’il négocie et obtient toujours. »

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Les membres du mécanisme communautaire de la protection des enfants et jeunes du Tchavadi s’engagent à mettre fin aux violences sexuelles et mariages d’enfants

  Le 30 Mai 2025, s’est tenue une causerie de vulgarisation de la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel suivi de la pérennisation des acquis du projet. Cette discussion a eu lieu à Tchavadi dans le canton de Sokodé. 18 membres dont 5 femmes ont pris part à cette rencontre. L’objectif était de permettre au comité de s’approprier la loi qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuels et apporter leur contribution à la lutte contre les violences à caractère sexuel (viol, les grossesses précoces et les relation transactionnelles) et au mariage d’enfants. Cette séance a permis également de sensibiliser les leaders communautaires et religieux sur les normes, croyances et pratiques préjudiciables aux droits des enfants et jeunes et sur leurs rôles et responsabilités pour créer un environnement épanouissant aux enfants et jeunes surtout un environnement favorable à l’éducation de la fille dans l’optique de mettre fin aux mariages des enfants et encourager la dénonciation des cas d’abus sexuels sur les filles. Cette rencontre des membres MCPE du canton de Sokodé a permis aux leaders de prendre des engagements de pérennisation du projet à travers la vulgarisation de cette loi au cours de leurs différentes rencontres et d’encourager le choix des filières scientifiques et technique par les filles. Comme le témoigne le Président MCPE à cette rencontre : « Lors de notre récente rencontre avec les membres du Comité Villageois de Développement (CVD), nous avons échangé autour des violences faites aux filles. J’ai pu constater avec satisfaction que le message a bien été reçu par le comité, qui a salué les efforts du gouvernement dans l’adoption de lois en faveur de la protection des filles contre les violences. Cependant, certaines femmes membres du comité ont également attiré l’attention sur un point important : la responsabilité partagée. Elles ont souligné que pour que cette loi soit pleinement efficace, il est nécessaire que les filles elles-mêmes adoptent des comportements responsables. Ce constat ne vise pas à rejeter la faute sur les victimes, mais plutôt à souligner l’importance de la sensibilisation, de l’éducation et de l’accompagnement des jeunes filles dans la prise de décisions éclairées. En tant que leader communautaire, je reste convaincu que c’est par un travail collectif, impliquant les familles, les ONG, les leaders, les écoles, et les filles elles-mêmes que nous parviendrons à construire un environnement sûr, protecteur et respectueux pour toutes. ».

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Les acteurs de l’enseignement technique et professionnel de Tchaoudjo et Tchamba renforcent les mécanismes de pérennisation des acquis du projet

Les 21 et 22 mai 2025, la Direction régionale de l’enseignement technique et professionnel, en collaboration avec la Chambre régionale de métiers, les chambres préfectorales de métiers de Tchaoudjo et Tchamba, les patrons et patronnes d’ateliers, les Directions préfectorales de l’Action sociale, les Comités cantonaux de développement, les ONG PAFED et Plan International Togo, ainsi que les apprenants, ont organisé des fora d’échanges sur la pérennisation des acquis du projet. Cette initiative visait à mettre en place des mécanismes et outils pour pérenniser les acquis du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo ».   Les fora se sont tenues dans les chambres préfectorales de métiers de Tchaoudjo et Tchamba, réunissant 62 participants, dont 16 femmes, 12 filles et 5 jeunes garçons. Les échanges ont porté sur les méthodes alternatives aux violences, la mise en place et l’application des méthodes de disciplines positives, le renforcement de la collaboration entre les patrons, patronnes d’ateliers et les parents d’apprentis et la redynamisation des clubs. Focus group à Sokodé Ces fora ont permis aux différents acteurs du monde artisanal de s’engager fermement à intégrer les bonnes pratiques issues du projet dans l’ensemble des ateliers et centres d’apprentissage des préfectures de Tchaoudjo et Tchamba. A l’issue de la rencontre, un patron d’atelier à Tchamba a témoigné : « Je remercie vraiment l’ONG PAFED pour la mise à jour de ce projet car grâce à ce projet je vois beaucoup de changements entre les patrons et les apprentis. Je prends un exemple d’hier seulement. J’étais à l’atelier et le maisonier est arrivé pour me demander de lui donner mes apprentis pour lui sarcler à la maison ce matin et je lui ai dit que cela ne se fait plus, qu’on nous a interdit de donner un travail qui ne concerne pas l’atelier aux apprentis et que c’est moi-même qui ai payé la houe pour sarcler chez moi. Je ne peux pas laisser les enfants aller te sarcler. Je lui ai dit que ce que je peux te faire, cherches les enfants, ils vont sarcler et moi je vais les payer. S’il n’y avait pas ce projet, je suis sûr qu’aujourd’hui déjà, les enfants devraient être chez lui pour lui entretenir la maison. Je remercie l’ONG PAFED pour la mise en œuvre de ce projet. » et à une patronne dans Tchaoudjo de renchérir en ces termes : « Cette rencontre est la bienvenue. C’est ma première fois de voir que lorsqu’un projet fini, les acteurs se retrouvent pour élaborer leurs propres plans d’actions pour continuer dans le même sens que le projet. Merci à Plan International Togo, PAFED et tous les acteurs de ce projet ».. Focus group à Tchamba Une apprentie de Tchaoudjo a également exprimé sa gratitude : « Je remercie l’ONG PAFED et Plan International Togo pour la mise en œuvre de ce projet. Nous avons eu beaucoup d’informations que nous ne connaissions pas. Dès notre retour, nous allons restituer aux autres apprentis et les sensibiliser sur le respect des règlements ».   Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par Plan International Suède à travers l’ASDI.

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Santé reproductive et droits sexuels : L’ONG PAFED renforce les capacités des clubs scolaires

Des sessions de renforcement de capacités sur la Santé reproductive et droits sexuels (SRDS), le genre transformateur, les violences basées sur le genre (VBG) et la nutrition se sont tenues, les 12 et 13 avril dans quatre établissements scolaires des préfectures de Tchaoudjo et Tchamba. Ces formations ont été organisées par l’ONG Programme d’appui à la femme et à l’enfance déshéritée (PAFED), avec l’appui financier de la GIZ, à travers son « Projet de renforcement du système sanitaire, Santé reproductive et droits sexuels (ProSanté) ». Elles ont regroupé 115 élèves, membres de 4 clubs scolaires du CEG Yara-Kabyè et des lycées Tchalo et Kparatao (Tchaoudjo) et du GEG Kouloumi (Tchamba). Ces sessions ont permis de renforcer les connaissances des élèves sur les quatre thématiques précitées. La finalité est de contribuer à garantir la santé reproductive et droits sexuels des apprenants. Ceci, à travers la promotion des comportements saints et l’utilisation des services SRDS disponibles dans les quatre nouvelles Unités de soins périphériques (USP) appuyées par ProSanté dans les deux préfectures. Il s’agit des USP de Yara-Kabyè, de Tchalo, de Kparatao et celle de Kouloumi. Les participants ont été outillés pour communiquer efficacement pour le changement de comportement des élèves en matière de prévention des grossesses précoces, des VBG, de promotion de l’égalité des sexes, de la masculinité positive. Ils ont été également sensibilisés sur les conséquences des grossesses précoces, le harcèlement sexuel en milieu scolaire et tout autre type de VBG exercée sur les adolescent-e-s et jeunes. Les apprenants ont aussi été éclairés sur l’importance de la scolarisation de la fille et d’une alimentation saine et équilibrée à base des produits locaux. La directrice exécutive de l’ONG PAFED, Gnofam Mayi a souligné que les VBG, les grossesses précoces en milieu scolaire, les rapports sexuels non protégés, le VIH-Sida et la non utilisation des services de la SRDS, entre autres, exposent les jeunes aux conséquences pouvant hypothéquer leur avenir. Elle a signifié que ces sessions ont été organisées pour un changement de comportement chez les élèves. Le directeur régional de la Santé Centrale, Dr N’Djao Akawulu a exhorté les clubs scolaires à travailler pour diminuer le taux élevé des grossesses en milieu scolaire, faire respecter le choix des filles tout en sensibilisant les parents à proscrire les mariages précoces et les mutilations génitales féminines. « Nous remercions l’ONG PAFED et la GIZ-ProSanté. Avec cette formation nous devenons des leaders dans notre établissement, des lumières qui devront éclairer les autres pour utiliser les services de SRDS, éviter les grossesses précoces, le VIH-Sida et pour appliquer aussi la masculinité positive, c’est-à-dire, des garçons mais qui soutiennent le combat des filles et agissent pour le respect de leurs droits », a confié l’encadreur du club scolaire du lycée Tchalo, Tossou Gaston. Ces sessions sont également prévues à Sotouboua, Blitta et Djarkpanga (Mô). Au total, 275 élèves de 10 clubs scolaires seront formés dans la région Centrale.

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