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Prévention de la violence, Projets, Violence enfantine

Apprentissage sans violence au CEG Koumoniadè

Dans la perspective, d’apprécier la mise en œuvre des sanctions positives dans les établissements scolaires, une mission de suivi post-formation a été organisée à l’intention des corps d’enseignants du CEG Koumoniadè (canton de Kolina). L’objectif de la mission est d’apprécier la mise en application des méthodes alternatives à la violence par les enseignants et vulgariser la loi N°2022-020 protégeant les apprenants contre les violences à caractère sexuel. Ce suivi a été réalisé au CEG Koumoniadè, le 13 Février 2025 et a connu la participation 6 enseignants dont 2 femmes. Ce suivi a permis à travers les entretiens de rappeler aux enseignants à jouer convenablement leur rôle de formateur et d’éducateur tout en mettant fin aux violences sur les apprenants. Des conseils et orientations furent donner aux enseignants par rapport à l’application des sanctions positives et sur la loi protégeant les apprenants contre les violences à caractère sexuel.  Les enseignants ont été encouragés à soutenir le club scolaire dans les activités de pair éducation sur la santé sexuelle et reproductrice afin de lutter contre les IST et grossesses non désirées. Intervention du surveillant sur le comportement des élèves Cette activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo » financé par Plan Suède à travers l’Agence Suédoise pour le Développement International (ASDI) avec l’appui technique de Plan International Togo. A l’issue des discussions, le Chef d’établissement affirme ceci : « le nombre de filles dans notre établissement ne fait que s’accroitre mais le problème auquel nous sommes confrontés c’est l’irresponsabilité de certains parents dans l’encadrement des enfants.  Les enfants sont laissés à eux-mêmes. Lorsque nous invitons les parents pour discuter des problèmes des enfants ils ne viennent pas. Sur 154 élèves seuls 12 parents ont répondu à notre invitation. Souvent nos élèves après les classes on les retrouve dans la rivière où ils font la corvée de sable pour certains et d’autre c’est l’orpaillage. Ils ne révisent plus à la maison leur leçon et par ricochet ils ont un mauvais résultat à l’évaluation. Nous comptons sur vous pour nous aider à sensibiliser les parents sur leurs responsabilité parentale dans l’éducation des enfants »

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Projet : « Renforcement de la Société Civile pour la Lutte contre les Violences de Genre au Togo »

LES ENSEIGNANTS, PARENTS ET LEADERS COMMUNAUTAIRES ET RELIGIEUX RENFORCENT LEUR CONNAISSANCE SUR LES NORMES, CROYANCES ET PRATIQUES PRÉJUDICIABLES AUX DROITS SEXUELS ET SUR LA LOI PROTEGEANT LES APPRENANTS CONTRE LES VIOLENCES A CARACTERE SEXUEL AU CEG KPASSOUA Les parents, enseignants, leaders communautaires et religieux du CEG Kpassoua renforcent leur connaissance sur les normes, croyances et les pratiques préjudiciables aux droits des enfants et jeunes dans la préfecture de Tchaoudjo. Afin d’apporter une solution à la situation préoccupante due aux violences que vivent les apprenants dans les institutions chargées de leurs éducations notamment l’école, la famille, les centres d’apprentissage, l’ONG PAFED a organisé une séance de sensibilisation à l’endroit des parents, enseignants, leaders communautaires et religieux en prélude à la rentrée scolaire 2023 – 2024 sans violence au CEG Kpassoua dans le canton de Kpassouadè. Cette causerie s’est tenue le 15 Novembre 2023 au CEG Kpassoua et a mobilisé 285 participants dont 65 femmes, 55 hommes et 165 élèves. Les discussions ont porté sur les effets néfastes des violences, les méthodes alternatives, l’éducation aux droits à la santé sexuelle et reproductive, l’importance de l’éducation de la jeune fille de même que la loi protégeant les apprenants contre les violences à caractère sexuel.  Les participants ont échangé sur les violences faites aux enfants, jeunes  et surtout sur celles basées sur le genre, de comprendre et de prendre conscience des méfaits des violences sur les enfants, comprendre les violences basées sur le genre et leurs conséquences et anticiper sur la répartition des tâches domestiques entre les filles et les garçons afin que les filles puissent jouir pleinement de leur droit à l’éducation comme les garçons tout en  faisant le suivi des enfants dans les écoles et centres d’apprentissages en vue de réduire les cas de violence grâce aux mécanismes communautaires de dénonciation mis en place au sein dudit canton. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la Société Civile pour la lutte contre les Violences de Genre au Togo » financé par Plan international Suède à travers l’ASDI. Facilitateur YOROU Ismaïla

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Le projet « Parlement régional des femmes de la Centrale du Togo » officiellement lancé à Sokodé dans la Région Centrale du Togo

L’ONG PAFED a procédé le 03 Octobre 2023, dans la salle de réunion de la Direction Régionale de l’action Sociale à Sokodé, au lancement officiel du projet « Parlement régional des femmes de la Centrale du Togo ». Ce projet est financé par la Coordination des Organisations Féminines au Togo (COFET) grâce au Fonds de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI Genre) de l’Ambassade de France au Togo. Il vise à renforcer le pouvoir d’action des femmes et leur pleine participation dans tous les domaines de la vie sociale, économique, culturelle et politique, y compris aux prises de décisions et leur accès au pouvoir. photo des femmes membre du COCFEM Démarré en Septembre 2023 pour une durée de 04 mois, ce projet sera mis en œuvre dans les communes de Tchaoudjo 1, Tchamba 1  et Blitta 1. La Directrice Exécutive de l’ONG PAFED a d’abord remercié les femmes d’avoir accepté être membre de ce comité en tant que citoyennes et compte sur elles à  relever les défis, d’être des femmes qui participent à la vie politique et publique et au développement de leur commune et ensuite elle a remercié également la COFET et  l’Ambassade de France au Togo pour ce financement. M. TOVO Amégan Eric, représentant du Maire de la Commune de Tchaoudjo 1, a dans son discours du lancement officiel, félicité les femmes au nom du Maire, pour cet engagement et compte également sur leur détermination pour la crainte de la société. Pour lui, “éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation et donc éduquer une femme de la commune, c’est éduquer toute la commune.” Notons que ce lancement a été couplé d’une formation des femmes sur le leadership, les techniques de plaidoyer, les techniques de communication et le télétravail. @CofetTogo @FSPI @Ambassadedefranceautogo @pafedtogo

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Les leaders communautaires du canton de Kpangalam discutent au tour la loi N°2022-020 portant sur la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.

Le 05 Juillet 2023, une rencontre de discussions entre les leaders communautaires, garants des us et coutumes, a été organisée dans la cour du Chef canton de Kpangalam. Cette causerie a touché 30 leaders communautaires dont 6 femmes venus des quartiers dudit canton. L’objectif était de permettre aux leaders communautaires de s’approprier de cette loi et d’apporterleur contribution à la lutte contre les violences à caractère sexuel. Cette rencontre a permis aux leaders communautaires de prendre l’engagement d’une part, de faire la vulgarisation de cette loi au cours de leurs différentes rencontres, et d’autre part, d’attirer l’attention des parents sur leurs rôles et responsabilités dans l’encadrement des enfants surtout en début des vacances scolaires. récoces dans nos communautés. Cette activité, organisée par l’ONG PAFED, s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la Société Civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo » avec l’appui de Plan International Togo et Plan Suède à travers l’Agence Suédoise pour le Développement International (ASDI).

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Les femmes et jeunes femmes des cantons de Wassarabo et de Kéméni célèbrent la journée internationale de la femme

Intervention du facilitateur du projet Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, les femmes des cantons de Wassarabo et de Kéméni ont célébré cette journée les 17 et 20 Mars 2023 sur le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». Au total, 266 personnes dont 143 femmes et 4 hommes handicapés des cantons de Wassarabo et de Kéméni ont pris part à ces rencontres. Au cours de ces célébrations, les femmes desdits cantons à travers les sketchs ont sensibilisé leurs pairs sur la contribution des femmes et des filles qui promeuvent les avancées des technologies transformatrices et de l’éducation numérique en mettant en exergue les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux dans nos communautés. Elles ont dans leur prestation, taclé certaines normes liées à l’inégalité des sexes qui maintiennent les femmes et les filles au second rôle dans la société. Elles ont exhorté les femmes à la bonne maitrise des technologies numériques pour accroitre l’autonomie financière à travers le commerce en ligne. Sketch des femmes sur l’importance des réseaux sociaux à Wassarabo Les parents ont été sensibilisés sur leurs responsabilités dans l’éducation et la formation des enfants, en l’occurrence celle des filles. Rappelons que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo ».

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Les membres des clubs champions of change de barrière et d’Amaîdè s’imprègnent des outils de Gestion de l’Hygiène Menstruelle

Les 13 ,15 et 16 juin 2023, s’est tenue, une rencontre de discussion avec les jeunes filles et garçons et les présidents cantonaux des trois localités (Amaïdè, Kpangalam et Sokodé) sur l’utilisation des outils Champions of Change (CoC) et Gestion de l’Hygiène Menstruelle (GHM) dans le but de lutter contre les violences basées sur le genre et les grossesses précoces en milieu d’apprentissage. Ils étaient au total 62 participants dont 26 filles, 26 garçons, 4 hommes et 3 femmes à prendre part à cette orientation et remise des kits CoC et GHM. Cette activité avait pour objectif de permettre aux participants de prendre connaissance des différents outils CoC et GHM et sur comment les utiliser afin de briser le silence sur les menstruations et les violences de genre dans leurs communautés. Ils ont amélioré leurs connaissances sur la gestion du cycle menstruel et l’utilisation des méthodes contraceptives pour lutter contre les grossesses précoces et les IST. Notons que cette activité, organisée par l’ONG PAFED, s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la Société Civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo » avec l’appui de Plan International Togo et Plan Suède à travers l’Agence Suédoise pour le Développement International (ASDI). 

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Les patrons et patronnes d’ateliers de la préfecture de Tchaoudjo à l’école de la non-violence en milieu d’apprentissage

30 responsables d’ateliers dont 22 patronnes sont à l’école de la non-violence en abandonnant les violences dans l’encadrement de leurs apprentis.Les violences dont sont victimes les enfants et jeunes sont de multiples formes et s’exercent dans la plupart des cas, sur les lieux d’apprentissage par des personnes qui sont censées assurer leur instruction. Ainsi, les écoles, les maisons et les centres d’apprentissage sont souvent le théâtre d’abus.S’intéressant à la situation dans les centres d’apprentissage, l’ONG PAFED a organisé une formation des patrons et patronnes d’ateliers de la préfecture de Tchaoudjo sur les violences faites aux enfants/jeunes, les méthodes alternatives à la violence et sur les droits sexuels et reproductifs des adolescent-e-s. Les maîtres artisans, ont été renforcés au centre CENATIS de Sokodé, les 31 Mai et 1 Juin 2023 sur des aspects liés aux droits des enfants/jeunes y compris les droits à la santé sexuelle et reproductive, les types de violences avec un accent sur les violences de genre et leurs effets néfastes sur les enfants et jeunes. Les participants ont surtout eu à échanger sur leurs responsabilités, les droits sexuels, les méthodes alternatives à la violence en milieu d’apprentissage et les techniques d’élaboration des codes de discipline positive.Rappelons que cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo » financé par l’Agence Suédoise de Développement International (ASDI) à travers Plan Suède avec l’appui technique de Plan International Togo. Ces formations ont pour finalité de favoriser la création d’un cadre d’apprentissage épanouissant et protecteur pour les jeunes apprentis. L’une des techniques, pour y parvenir, sera d’appuyer les patrons et patronnes d’ateliers à élaborer les codes de discipline positive qui comporteront des sanctions positives qui se veulent raisonnables, respectueuses de la personne du ou de la jeune fautive et surtout en relation avec la faute commise.A travers ce projet, l’ONG PAFED, Plan International Togo et leurs partenaires financiers entendent ainsi contribuer à éradiquer toute forme de violence faites aux enfants et jeunes surtout aux filles dans les préfectures de lise en œuvre du projet. Comme le témoigne une patronne d’atelier de Coiffure « Ce que j’ai à dire de cette formation, c’est qu’elle a été très instructive, très bonne. Je peux dire que c’est le manque d’information qui fait qu’on garde toujours nos méthodes anciennes violentes qu’on avait acquise de nos patrons. Maintenant, après cette formation, il n’y aura plus ça parce que nous sommes formés pour de bon. Actuellement j’ai un cas, il s’agit d’une fille qui a été renvoyée par son patron et elle est venue chez moi pour continuer l’apprentissage et passer l’examen après. Ce problème me dérangeait, je ne savais pas quoi faire. Maintenant, je peux dire que j’ai des solutions ». Un autre Maître Tapissier renchérit en disant : « Selon moi, la formation a été très bonne, parce qu’elle nous a permis de savoir que nos comportements d’avant qui selon nous sont bons, sont plutôt mauvais. A travers cette formation, j’ai appris beaucoup de choses qui vont me permettre de bien encadrer mes apprentis ainsi que mes enfants à la maison. Je vous remercie ! »

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Projet : « Renforcement de la Société Civile pour la Lutte contre les Violences de Genre au Togo »

Les femmes, jeunes femmes et jeunes filles du canton de Kpangalam célèbrent la journée internationale de la femme en différée couplet de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle du 28 Mai, encouragent leurs pairs à l’utilisation des réseaux sociaux sans risque et promeuvent l’égalité de sexe. Dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme en différée et celle de la journée Internationale de l’hygiène menstruelle du 28 Mai, les femmes du canton de Kpangalam ont célébré ces journées, le 28 Mai 2023 à Sagbadaï à travers le thème, intitulé : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». Au cours de cette célébration, les femmes et les jeunes filles dudit canton ont été renforcées sur la gestion de l’hygiène menstruelle et sur les droits sexuels. Au cours des festivités de la journée, les femmes et les jeunes filles, à travers les sketchs, ont sensibilisé leurs pairs sur les innovations technologiques en mettant en exergue les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux dans nos communautés. Elles ont dans leur prestation, taclé certaines normes liées à l’inégalité des sexes qui maintiennent les femmes et les filles au second rôle dans la société. Elles ont exhorté la junte féminine à la bonne maitrise des technologies numériques pour accroitre l’autonomie financière à travers le commerce en ligne. Notons que 99 participants dont 31 femmes et 45 filles ont pris part.  Au cours de cette célébration, les parents ont été sensibilisés à jouer leurs rôles et responsabilités dans l’éducation et la formation des enfants surtout celle des filles en les orientant vers les métiers dits hommes tels que l’alu, l’électricité, la mécanique…car les compétences n’ont pas de genre. Rappelons que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo ». YOROU Ismaïla, facilitateur de zone.

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Projet : « Renforcement de la Société Civile pour la Lutte contre les Violences de Genre au Togo ».

Discussion entre leaders, parents et les jeunes à Kpangalam Macqua (Préfecture de Tchaoudjo). Les leaders communautaires, parents et jeunes de Kpangalam Macqua discutent au tour du mariage précoce et de la sexualité afin de déconstruire les normes sociales qui encouragent le mariage d’enfants et le silence sur la sexualité au sein des ménages Le 05 Mai 2023, une rencontre de discussions intergénérationnelles entre jeunes, parents et leaders communautaires a été organisée à Kpangalam Macqua dans le canton de Kpangalam. Cette causerie a touché 97 participants dont 13 filles 5garçons et 30 femmes. Cette activité avait pour objectif de discuter entre leaders communautaires, parents et jeunes pour relever les normes sociales et croyances qui font obstacle à la jouissance des droits sexuels et reproductifs des enfants et jeunes avec pour conséquence les grossesses précoces, l’échec scolaire des filles, la déperdition scolaire, le mariage précoce entre autres. La discussion a permis aux participants de déconstruire la norme selon laquelle « On ne doit pas parler de la sexualité devant les enfants car on risque de les pousser à la pratique de l’acte sexuelle ». Il ressort que cetabou fait au tour de l’éducation à la santé sexuelle et reproductive expose d’avantage les adolescentes dans nos communautés d’où les cas de grossesses précoces suivi des avortements clandestins. La sous information sur les droits à la SSR et la mauvaise communication entre les parents et enfants sont à l’origines des problèmes que rencontrent les adolescentes et adolescents dans nos communautés. On éduque la fille à se soumettre et au garçon à montrer sa virilité. Le fait de ne pas accorder d’importance aux besoins des enfants en occurrences des filles exposent celles-ci à rentrer dans la sexualité précoce à travers les relations transactionnelles. Au cours de ces discussions, les participants ont reconnu la fuite de responsabilité de certains parents et la non-considération de l’éducation et la formation des filles de même l’absence de dialogue au sein des ménages est à l’origine des problèmes auxquels nous débattons. A cette réunion, des arguments ont été développés autant par les jeunes que par les adultes pour justifier les problèmes tels que les grossesses précoces, l’abandon scolaire des jeunes filles, l’activité sexuelle précoce des jeunes etc. Des décisions ont été prises par les jeunes et leurs parents pour réduire les cas de grossesses précoces des filles et les cas de mariage d’enfants à travers l’implication des garçons dans les travaux domestiques, encourager et motiver les filles dans leurs scolarités et formations en maintenant un cadre de dialogue au sein des ménages. Sensibiliser également les filles sur l’apprentissage des métiers dits d’hommes (Plomberie, électricité…), sur l’estime de soi, la communication autour du bienfondé de la gestion de l’hygiène menstruelle et de la sexualité en générale (pratique de l’abstinence, des méthodes contraceptives) et enfin la dénonciation des auteurs d’abus sexuel grâce aux relations transactionnelles. Comme le témoigne un Leaders communautaire « l’intervention de la jeune fille par rapport à la santé sexuelle m’a vraiment ému. Grâce à cette rencontre j’ai eu beaucoup de connaissance, elle nous a appris beaucoup de choses sur la santé sexuelle et sur le comportement des enfants à l’adolescence, comment nous adulte nous devons nous comporter envers eux pour les aider à traverser cette période. Etant donné que nous n’avons pas eu cette chance de discuter avec nos parents par le passé ce qui fait qu’aujourd’hui lorsque les ONG parlent de la santé sexuelle avec les jeunes on pense que ce sont des programmes pour détruire l’avenir des enfants. Mais à chaque fois que nous nous retrouvons avec les enfants dans les réunions on apprend à se connaître et on connaît beaucoup de choses. Notre fille a raison d’insister sur la responsabilité de nous les parents. Il nous revient de faire des efforts pour avoir les yeux sur nos enfants et instaurer les discussions entre les parents et leurs enfants. Discuter avec les enfants ne diminue en rien notre grandeur mais nous permet d’être à l’écoute de nos enfants et connaître leurs besoins … En effet nous avons négligé l’éducation de nos enfants et parfois se sont nos femmes qui s’en occupent or l’éducation des enfants doit se faire à deux. Dès à présent, je suis conscient des problèmes que traversent les jeunes et je suis outillé sur ce que je dois faire pour les aider même s’il le faut, je vais orienter mes enfants au niveau des centres de santés afin qu’ils soient éclairés sur la santé sexuelle et comment se prendre en charge pour ne pas avoir une grossesse non désirée et réussir bien à l’école » YOROU Ismaïla : Facilitateur de zone.

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Les membres du club « Jeunesse prévoyante » du CEG Kouloumi et leurs pairs renforcent leurs connaissances sur les violences basées sur le genre en milieu scolaire (VBGMS) pour une meilleure autoprotection

Les élèves du CEG Kouloumi, leurs enseignants et parents d’élèves avaient il y a quelques mois de cela élaboré d’une façon participative le Code de Discipline Positive pour un environnement scolaire protecteur et sans violence. Parmi les problèmes relevés à cet effet figuraient le harcèlement et les attouchements sexuels entre les élèves. Pour donc permettre aux élèves, enseignants et parents de cerner les actes de violence à caractère sexuel à l’égard des apprenants, leurs effets à court, moyen et long termes et surtout les sanctions prévues par la loi portant protection des apprenants contre les violences de ce genre au Togo, une sensibilisation de masse est organisée ce mercredi 3 mai 2023 à l’endroit de tous les élèves (environ 220 élèves dont environ 100 filles), 4 parents d’élèves et 5 enseignants. Cette sensibilisation organisée par l’ONG PAFED en partenariat avec Plan International Togo et s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la Société Civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par Plan Suède à travers l’Agence Suédoise pour le Développement International (ASDI) a également permis aux élèves de mieux comprendre le fonctionnement de la ligne verte Allo 1011 pour tout signalement des cas d’abus. Pour le membre CVD Sakibou présent à la rencontre : « Ce que vous venez de partager avec les élèves est aussi un plus pour nous. Au village nous voulons vraiment agir pour que les violences faites surtout aux filles cessent mais nous sommes toujours confrontés à la tradition. Nous avons aussi besoin que vous veniez parler au chef et ses notables pour qu’ils comprennent que c’est l’Etat qui a sorti ces textes afin que ça nous couvre. »

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