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Les membres du mécanisme communautaire de la protection des enfants et jeunes du Tchavadi s’engagent à mettre fin aux violences sexuelles et mariages d’enfants

  Le 30 Mai 2025, s’est tenue une causerie de vulgarisation de la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel suivi de la pérennisation des acquis du projet. Cette discussion a eu lieu à Tchavadi dans le canton de Sokodé. 18 membres dont 5 femmes ont pris part à cette rencontre. L’objectif était de permettre au comité de s’approprier la loi qui protège les apprenants contre les violences à caractère sexuels et apporter leur contribution à la lutte contre les violences à caractère sexuel (viol, les grossesses précoces et les relation transactionnelles) et au mariage d’enfants. Cette séance a permis également de sensibiliser les leaders communautaires et religieux sur les normes, croyances et pratiques préjudiciables aux droits des enfants et jeunes et sur leurs rôles et responsabilités pour créer un environnement épanouissant aux enfants et jeunes surtout un environnement favorable à l’éducation de la fille dans l’optique de mettre fin aux mariages des enfants et encourager la dénonciation des cas d’abus sexuels sur les filles. Cette rencontre des membres MCPE du canton de Sokodé a permis aux leaders de prendre des engagements de pérennisation du projet à travers la vulgarisation de cette loi au cours de leurs différentes rencontres et d’encourager le choix des filières scientifiques et technique par les filles. Comme le témoigne le Président MCPE à cette rencontre : « Lors de notre récente rencontre avec les membres du Comité Villageois de Développement (CVD), nous avons échangé autour des violences faites aux filles. J’ai pu constater avec satisfaction que le message a bien été reçu par le comité, qui a salué les efforts du gouvernement dans l’adoption de lois en faveur de la protection des filles contre les violences. Cependant, certaines femmes membres du comité ont également attiré l’attention sur un point important : la responsabilité partagée. Elles ont souligné que pour que cette loi soit pleinement efficace, il est nécessaire que les filles elles-mêmes adoptent des comportements responsables. Ce constat ne vise pas à rejeter la faute sur les victimes, mais plutôt à souligner l’importance de la sensibilisation, de l’éducation et de l’accompagnement des jeunes filles dans la prise de décisions éclairées. En tant que leader communautaire, je reste convaincu que c’est par un travail collectif, impliquant les familles, les ONG, les leaders, les écoles, et les filles elles-mêmes que nous parviendrons à construire un environnement sûr, protecteur et respectueux pour toutes. ».

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Les acteurs de l’enseignement technique et professionnel de Tchaoudjo et Tchamba renforcent les mécanismes de pérennisation des acquis du projet

Les 21 et 22 mai 2025, la Direction régionale de l’enseignement technique et professionnel, en collaboration avec la Chambre régionale de métiers, les chambres préfectorales de métiers de Tchaoudjo et Tchamba, les patrons et patronnes d’ateliers, les Directions préfectorales de l’Action sociale, les Comités cantonaux de développement, les ONG PAFED et Plan International Togo, ainsi que les apprenants, ont organisé des fora d’échanges sur la pérennisation des acquis du projet. Cette initiative visait à mettre en place des mécanismes et outils pour pérenniser les acquis du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo ».   Les fora se sont tenues dans les chambres préfectorales de métiers de Tchaoudjo et Tchamba, réunissant 62 participants, dont 16 femmes, 12 filles et 5 jeunes garçons. Les échanges ont porté sur les méthodes alternatives aux violences, la mise en place et l’application des méthodes de disciplines positives, le renforcement de la collaboration entre les patrons, patronnes d’ateliers et les parents d’apprentis et la redynamisation des clubs. Focus group à Sokodé Ces fora ont permis aux différents acteurs du monde artisanal de s’engager fermement à intégrer les bonnes pratiques issues du projet dans l’ensemble des ateliers et centres d’apprentissage des préfectures de Tchaoudjo et Tchamba. A l’issue de la rencontre, un patron d’atelier à Tchamba a témoigné : « Je remercie vraiment l’ONG PAFED pour la mise à jour de ce projet car grâce à ce projet je vois beaucoup de changements entre les patrons et les apprentis. Je prends un exemple d’hier seulement. J’étais à l’atelier et le maisonier est arrivé pour me demander de lui donner mes apprentis pour lui sarcler à la maison ce matin et je lui ai dit que cela ne se fait plus, qu’on nous a interdit de donner un travail qui ne concerne pas l’atelier aux apprentis et que c’est moi-même qui ai payé la houe pour sarcler chez moi. Je ne peux pas laisser les enfants aller te sarcler. Je lui ai dit que ce que je peux te faire, cherches les enfants, ils vont sarcler et moi je vais les payer. S’il n’y avait pas ce projet, je suis sûr qu’aujourd’hui déjà, les enfants devraient être chez lui pour lui entretenir la maison. Je remercie l’ONG PAFED pour la mise en œuvre de ce projet. » et à une patronne dans Tchaoudjo de renchérir en ces termes : « Cette rencontre est la bienvenue. C’est ma première fois de voir que lorsqu’un projet fini, les acteurs se retrouvent pour élaborer leurs propres plans d’actions pour continuer dans le même sens que le projet. Merci à Plan International Togo, PAFED et tous les acteurs de ce projet ».. Focus group à Tchamba Une apprentie de Tchaoudjo a également exprimé sa gratitude : « Je remercie l’ONG PAFED et Plan International Togo pour la mise en œuvre de ce projet. Nous avons eu beaucoup d’informations que nous ne connaissions pas. Dès notre retour, nous allons restituer aux autres apprentis et les sensibiliser sur le respect des règlements ».   Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par Plan International Suède à travers l’ASDI.

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