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Actualités, Projets

Projet : « Renforcement de la Société Civile pour la Lutte contre les Violences de Genre au Togo »

Les femmes, jeunes femmes et jeunes filles du canton de Kpangalam célèbrent la journée internationale de la femme en différée couplet de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle du 28 Mai, encouragent leurs pairs à l’utilisation des réseaux sociaux sans risque et promeuvent l’égalité de sexe. Dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme en différée et celle de la journée Internationale de l’hygiène menstruelle du 28 Mai, les femmes du canton de Kpangalam ont célébré ces journées, le 28 Mai 2023 à Sagbadaï à travers le thème, intitulé : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ». Au cours de cette célébration, les femmes et les jeunes filles dudit canton ont été renforcées sur la gestion de l’hygiène menstruelle et sur les droits sexuels. Au cours des festivités de la journée, les femmes et les jeunes filles, à travers les sketchs, ont sensibilisé leurs pairs sur les innovations technologiques en mettant en exergue les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux dans nos communautés. Elles ont dans leur prestation, taclé certaines normes liées à l’inégalité des sexes qui maintiennent les femmes et les filles au second rôle dans la société. Elles ont exhorté la junte féminine à la bonne maitrise des technologies numériques pour accroitre l’autonomie financière à travers le commerce en ligne. Notons que 99 participants dont 31 femmes et 45 filles ont pris part.  Au cours de cette célébration, les parents ont été sensibilisés à jouer leurs rôles et responsabilités dans l’éducation et la formation des enfants surtout celle des filles en les orientant vers les métiers dits hommes tels que l’alu, l’électricité, la mécanique…car les compétences n’ont pas de genre. Rappelons que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo ». YOROU Ismaïla, facilitateur de zone.

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Projet : « Renforcement de la Société Civile pour la Lutte contre les Violences de Genre au Togo ».

Discussion entre leaders, parents et les jeunes à Kpangalam Macqua (Préfecture de Tchaoudjo). Les leaders communautaires, parents et jeunes de Kpangalam Macqua discutent au tour du mariage précoce et de la sexualité afin de déconstruire les normes sociales qui encouragent le mariage d’enfants et le silence sur la sexualité au sein des ménages Le 05 Mai 2023, une rencontre de discussions intergénérationnelles entre jeunes, parents et leaders communautaires a été organisée à Kpangalam Macqua dans le canton de Kpangalam. Cette causerie a touché 97 participants dont 13 filles 5garçons et 30 femmes. Cette activité avait pour objectif de discuter entre leaders communautaires, parents et jeunes pour relever les normes sociales et croyances qui font obstacle à la jouissance des droits sexuels et reproductifs des enfants et jeunes avec pour conséquence les grossesses précoces, l’échec scolaire des filles, la déperdition scolaire, le mariage précoce entre autres. La discussion a permis aux participants de déconstruire la norme selon laquelle « On ne doit pas parler de la sexualité devant les enfants car on risque de les pousser à la pratique de l’acte sexuelle ». Il ressort que cetabou fait au tour de l’éducation à la santé sexuelle et reproductive expose d’avantage les adolescentes dans nos communautés d’où les cas de grossesses précoces suivi des avortements clandestins. La sous information sur les droits à la SSR et la mauvaise communication entre les parents et enfants sont à l’origines des problèmes que rencontrent les adolescentes et adolescents dans nos communautés. On éduque la fille à se soumettre et au garçon à montrer sa virilité. Le fait de ne pas accorder d’importance aux besoins des enfants en occurrences des filles exposent celles-ci à rentrer dans la sexualité précoce à travers les relations transactionnelles. Au cours de ces discussions, les participants ont reconnu la fuite de responsabilité de certains parents et la non-considération de l’éducation et la formation des filles de même l’absence de dialogue au sein des ménages est à l’origine des problèmes auxquels nous débattons. A cette réunion, des arguments ont été développés autant par les jeunes que par les adultes pour justifier les problèmes tels que les grossesses précoces, l’abandon scolaire des jeunes filles, l’activité sexuelle précoce des jeunes etc. Des décisions ont été prises par les jeunes et leurs parents pour réduire les cas de grossesses précoces des filles et les cas de mariage d’enfants à travers l’implication des garçons dans les travaux domestiques, encourager et motiver les filles dans leurs scolarités et formations en maintenant un cadre de dialogue au sein des ménages. Sensibiliser également les filles sur l’apprentissage des métiers dits d’hommes (Plomberie, électricité…), sur l’estime de soi, la communication autour du bienfondé de la gestion de l’hygiène menstruelle et de la sexualité en générale (pratique de l’abstinence, des méthodes contraceptives) et enfin la dénonciation des auteurs d’abus sexuel grâce aux relations transactionnelles. Comme le témoigne un Leaders communautaire « l’intervention de la jeune fille par rapport à la santé sexuelle m’a vraiment ému. Grâce à cette rencontre j’ai eu beaucoup de connaissance, elle nous a appris beaucoup de choses sur la santé sexuelle et sur le comportement des enfants à l’adolescence, comment nous adulte nous devons nous comporter envers eux pour les aider à traverser cette période. Etant donné que nous n’avons pas eu cette chance de discuter avec nos parents par le passé ce qui fait qu’aujourd’hui lorsque les ONG parlent de la santé sexuelle avec les jeunes on pense que ce sont des programmes pour détruire l’avenir des enfants. Mais à chaque fois que nous nous retrouvons avec les enfants dans les réunions on apprend à se connaître et on connaît beaucoup de choses. Notre fille a raison d’insister sur la responsabilité de nous les parents. Il nous revient de faire des efforts pour avoir les yeux sur nos enfants et instaurer les discussions entre les parents et leurs enfants. Discuter avec les enfants ne diminue en rien notre grandeur mais nous permet d’être à l’écoute de nos enfants et connaître leurs besoins … En effet nous avons négligé l’éducation de nos enfants et parfois se sont nos femmes qui s’en occupent or l’éducation des enfants doit se faire à deux. Dès à présent, je suis conscient des problèmes que traversent les jeunes et je suis outillé sur ce que je dois faire pour les aider même s’il le faut, je vais orienter mes enfants au niveau des centres de santés afin qu’ils soient éclairés sur la santé sexuelle et comment se prendre en charge pour ne pas avoir une grossesse non désirée et réussir bien à l’école » YOROU Ismaïla : Facilitateur de zone.

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PAFED participe à la rencontre de présentation du rapport du projet: Les Femmes, L’Entreprise et le Droit de la Banque mondiale.

Le Mercredi 24 Mai 2023, la Directrice Exécutive de l’ONG PAFED a pris part dans les locaux de la Banque mondiale à Lomé, à la présentation du rapport du projet: Les Femmes, L’Entreprise et le Droit de la Banque mondiale. Ce rapport annuel mesure les lois qui affectent les opportunités économiques des femmes dans 190 économies. Le projet présente huit indicateurs structurés autour des interactions des femmes avec la loi au cours de leur vie et de leur carrière : Mobilité, Travail, Rémunération, Mariage, Parentalité, Entrepreneuriat, Actifs et Retraite. Notons que la dernière édition de cette étude, Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2023, a été publiée le 2 mars 2023 et PAFED a contribué dans la collecte des données pour l’élaboration dudit rapport. PAFED à également contribuer à vérifier la collecte des données pour le rapport de 2024

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Les leaders communautaires, les parents et les jeunes de Kpangalam Macqua à Sokodé discutent autour du mariage précoce et de la sexualité

Le 05 Mai 2023, une rencontre de discussions intergénérationnelles entre jeunes, parents et leaders communautaires a été organisée à Kpangalam Macqua dans le canton de Kpangalam. Cette causerie a touché 97 participants dont 13 filles, 5garçons et 30 femmes. Cette activité avait pour objectif de discuter entre leaders communautaires, parents et jeunes pour relever les normes sociales et croyances qui font obstacle à la jouissance des droits sexuels et reproductifs des enfants et jeunes. La discussion a permis aux participants de déconstruire la norme selon laquelle « On ne doit pas parler de la sexualité devant les enfants car on risque de les pousser à la pratique de l’acte sexuelle ». Il ressort que ce tabou fait autour de l’éducation à la santé sexuelle et reproductive expose d’avantage les adolescentes aux grossesses précoces suivi des avortements clandestins. La sous information sur les droits à la SSR et la mauvaise communication entre les parents et enfants sont à l’origine des problèmes que rencontrent les adolescentes et adolescents dans nos communautés. On éduque la fille à se soumettre et au garçon à montrer sa virilité. Au cours de ces discussions, les participants ont reconnu la fuite de responsabilité de certains parents, la non considération de l’éducation et la formation des filles et l’absence de dialogue au sein des ménages comme étant à l’origine des problèmes auxquels nous débattons. A cette réunion, des arguments ont été développés autant par les jeunes que par les adultes pour justifier les problèmes tels que les grossesses précoces, l’abandon scolaire des jeunes filles, l’activité sexuelle précoce des jeunes etc. Des décisions ont été prises par les jeunes et leurs parents pour réduire les cas de grossesses précoces des filles et les cas de mariage d’enfants à travers l’implication des garçons dans les travaux domestiques, l’encouragement et la motivation des filles dans leurs scolarités et formations en maintenant un cadre de dialogue au sein des ménages. Il est prévu de sensibiliser également les filles sur l’apprentissage des métiers dits d’hommes (Plomberie, électricité…), sur l’estime de soi, la communication autour du bien-fondé de la gestion de l’hygiène menstruelle et de la sexualité en générale (pratique de l’abstinence, des méthodes contraceptives) et enfin la dénonciation des auteurs d’abus sexuels grâce aux relations transactionnelles. Comme le témoigne un Leaders communautaire « l’intervention de la jeune fille par rapport à la santé sexuelle m’a vraiment ému. Grâce à cette rencontre j’ai eu beaucoup de connaissances. Elle nous a appris beaucoup de choses sur la santé sexuelle et sur le comportement des enfants à l’adolescence, comment nous adulte nous devons nous comporter envers eux pour les aider à traverser cette période. Nous n’avons pas eu cette chance de discuter avec nos parents de part le passé, ce qui fait qu’aujourd’hui lorsque les ONG parlent de la santé sexuelle avec les jeunes, on pense que ce sont des programmes pour détruire l’avenir des enfants. Notre fille a raison d’insister sur la responsabilité de nous les parents. Il nous revient de faire des efforts pour avoir les yeux sur nos enfants et instaurer les discussions entre les parents et leurs enfants. Discuter avec les enfants ne diminue en rien notre grandeur mais nous permet d’être à l’écoute de nos enfants et connaître leurs besoins … En effet nous avons négligé l’éducation de nos enfants et parfois se sont nos femmes qui s’en occupent, or l’éducation des enfants doit se faire à deux. Dès à présent, je suis conscient des problèmes que traversent les jeunes et je suis outillé sur ce que je dois faire pour les aider. Même s’il le faut, je vais orienter mes enfants au niveau des centres de santé sur afin qu’ils soient éclairés sur la santé sexuelle et comment s’y prendre pour ne pas avoir une grossesse non désirée et réussir bien à l’école »

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Les écoles et centres d’apprentissages appliquant les méthodes alternatives aux violences primées

Le lycée Bamabodolo de Sokodé a abrité ce mardi 16 Mai 2023, la célébration des meilleures établissements scolaires et ateliers d’apprentissages appliquant les méthodes alternatives à la violence dans la préfecture de Tchaoudjo. Cette célébration est une initiative de l’ONG PAFED en partenariat avec Plan International Togo et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la Société Civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par Plan Suède à travers ASDI. En effet, proscrire toutes les formes de violences dans les milieux scolaires et dans les ateliers d’apprentissages est un défi pour l’atteinte des objectifs du projet. Cette célébration a pour objectif de primer et d’encourager les écoles et centres d’apprentissages qui appliquent les méthodes alternatives et d’amener les autres à leur emboîter le pas. Dans la foulée de cette célébration, plusieurs allocutions ont été prononcées et les prestations folkloriques appelant à la non-violence en milieu scolaire et dans les ateliers de formation ont permis de véhiculer le message. Par la même occasion, des jeunes élèves du Lyceé Bamabodolo ont, à travers un sketch, invité leurs parents à éviter des comportements malsains qui compromettent la jouissance des droits à l’éducation et à la formation dans un environnement sain. Les Trois meilleurs établissements et trois meilleurs ateliers d’apprentissage appliquant les méthodes alternatives ont été primés. M. TCHADOUA Zarifou, Directeur du CEG Kolowaré « Je suis très satisfait de cette célébration. En effet depuis l’élaboration des codes de discipline positive avec l’appui de l’ONG PAFED au CEG Kolowaré, nous avons remarqué un changement positif au sein de notre établissement. D’abord il y naissance d’une confiance entre les enseignants et les élèves. Ce ci a permis d’avoir de bons résultats au BEPC les trois dernières années. Je convie mes collègues enseignants et patrons d’ateliers qui appliquent encore les méthodes violentes à proscrire ces méthodes et d’adopter les méthodes alternatives à la violence »

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Les membres du club « Jeunesse prévoyante » du CEG Kouloumi et leurs pairs renforcent leurs connaissances sur les violences basées sur le genre en milieu scolaire (VBGMS) pour une meilleure autoprotection

Les élèves du CEG Kouloumi, leurs enseignants et parents d’élèves avaient il y a quelques mois de cela élaboré d’une façon participative le Code de Discipline Positive pour un environnement scolaire protecteur et sans violence. Parmi les problèmes relevés à cet effet figuraient le harcèlement et les attouchements sexuels entre les élèves. Pour donc permettre aux élèves, enseignants et parents de cerner les actes de violence à caractère sexuel à l’égard des apprenants, leurs effets à court, moyen et long termes et surtout les sanctions prévues par la loi portant protection des apprenants contre les violences de ce genre au Togo, une sensibilisation de masse est organisée ce mercredi 3 mai 2023 à l’endroit de tous les élèves (environ 220 élèves dont environ 100 filles), 4 parents d’élèves et 5 enseignants. Cette sensibilisation organisée par l’ONG PAFED en partenariat avec Plan International Togo et s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement de la Société Civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo », financé par Plan Suède à travers l’Agence Suédoise pour le Développement International (ASDI) a également permis aux élèves de mieux comprendre le fonctionnement de la ligne verte Allo 1011 pour tout signalement des cas d’abus. Pour le membre CVD Sakibou présent à la rencontre : « Ce que vous venez de partager avec les élèves est aussi un plus pour nous. Au village nous voulons vraiment agir pour que les violences faites surtout aux filles cessent mais nous sommes toujours confrontés à la tradition. Nous avons aussi besoin que vous veniez parler au chef et ses notables pour qu’ils comprennent que c’est l’Etat qui a sorti ces textes afin que ça nous couvre. »

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