Les responsables d’ateliers et les apprentis s’engagent pour un environnement d’apprentissage sans violences dans la commune de Tchaoudjo 1
À l’occasion de la fête des travailleurs, les patrons et patronnes d’ateliers ainsi que les apprentis de la commune de Tchaoudjo 1 ont pris un engagement fort en faveur d’un environnement d’apprentissage exempt de toute forme de violence. Le 2 mai 2025, une rencontre de sensibilisation a réuni près de 300 participants, dont 75 responsables d’ateliers (parmi eux, 67 femmes) et 225 apprentis, majoritairement des filles (219). Organisée par les couturiers de la commune, cette initiative a permis d’aborder plusieurs thématiques essentielles liées à la protection des apprenants. Au cœur des échanges figurait la loi N°2022-020 relative à la protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel. Les participants ont été sensibilisés sur les droits et devoirs des apprentis, les responsabilités des formateurs, l’importance du contrat d’apprentissage, ainsi que les alternatives à la violence en milieu professionnel. L’accent a également été mis sur les conséquences des violences, notamment les grossesses et mariages précoces, principales causes de l’abandon de l’apprentissage par les jeunes filles. Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion d’initier les participants à l’éducation aux droits en santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’au rôle et fonctionnement de la Chambre de Métiers. Une participante, responsable d’atelier, s’est exprimée en ces termes : « C’est une excellente initiative d’avoir associé cette sensibilisation à la fête des travailleurs. Nous avons été nombreux à bénéficier de ces informations. Les échanges nous ont permis de mieux comprendre le cadre légal de l’artisanat et de renforcer le respect des droits des apprentis. Les jeunes aussi ont pris conscience de leurs devoirs. Cela contribuera sans doute à réduire les conflits dans nos ateliers. » Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Renforcement de la société civile pour la lutte contre les violences de genre au Togo, financé par Plan International Suède à travers l’ASDI.